[Tous les procureurs peuvent participer, mais seulement les procureurs ! ]

La nuit se mettait doucement en place, lorsque V sorti de sa cachette, sa ceinture était remplie de couteau tous plus acéré et tranchant que des lames de rasoirs, les lames nettoyées réverbéraient les derniers rayons de soleil, et les manches en cuir noir n'avaient aucune trace de doigt. Il monta sur le rebords d'une maison, attrapa le coté de la fenêtre puis donna une impulsion avec ses pieds et attrapa le toit. Il regarda autour de lui et vit la tour des procureurs. Il courut dans sa direction ses pas faisaient claqué les tuiles. Il sautait de maison en maison, d'immeuble en immeuble sans aucune difficulté, il attrapait les corniches avec ses doigts et remontait sur les toits tel un félin. Il était agile rapide et fort.


Lorsque V était à un toit de la tour des procureurs, le noir total était là, les lampadaires de la ville éclairaient toutes les rues. V sorti un petit bouton rouge et dit d'une voix claire :

- Phase une, juste une lumière...la lune.

A ces mots il appuya sur le bouton rouge et au loin la centrale électrique explosa en trois explosion, bien sur ce bouton était un détonateur qui déclenchait les charges d'explosif qui étaient dans la centrale et qu'il avait posé ce matin. Ainsi toutes les lumières de la villes s'éteignirent instantanément. Dehors les gens furent paniqué et se demandaient qu'est ce qu'il se passait, la police courait partout essayant vainement de rassurer les gens affolés. * Quelles bandes de vers grouilleurs*. Il prit de l'élan et sauta sur la tour, il s'accrocha sur le rebords d'une fenêtre d'un bras et de l'autre sorti un diamant, il fit un cercle sur la vitre et tapa dessus le cercle tomba et il rentra son bras et ouvrit la fenêtre de l'intérieur.


Une fois rentré dans le bureau des procureurs, il prit alors des lunettes thermiques et regarda au alentour *six gardes armés....d'une facilité déconcertante*. Le couloir était plongé dans le noir total, mais ca ne posa aucun problème à V, car il avait étudié les plans par cœur et connaissait les moindres cachettes, virages, bureau et portes de tous les étages. Il se déplaçait silencieusement, mais rapidement. Il arriva à la hauteur du premier garde qui tenait une lampe torche en dessous de son arme, il se baissa dégaina deux couteaux rapidement lorsque le garde arriva à l'angle où V était. Il agit vite et en silence, il planta le premier couteau dans la gorge et le second dans le cœur, il le rattrapa et le posa doucement au sol, remit ses couteaux sur sa ceinture et continua sa marche comme si de rien n'était. Il répéta cette opération une seconde fois, mais alors qu'il posa le corps du second garde le troisième arriva dans son dos il cria alors :

- Pas un geste où je vous tue !

V se leva et regarda le garde profondément si bien que le garde senti une frisson glacial lui parcourir l'échine. Le garde appuya sur la détente, mais rien ne se passa il regarda alors son arme et ne comprit pas. V lui dit avec une voix rauque :

- Pour préparer un plan il faut des amis à l'intérieur et à l'extérieur le sabotage des armes est primordiale.

Le garde ouvrit grand les yeux avec un air de peur. V profita de cette baisse de garde pour sortir un couteau et il lui lança le couteau fit deux tours dans les airs et se planta dans la tête du garde qui tomba et V avec une grande rapidité le rattrapa avant qu'il ne touche le sol. Il reprit son couteau et se mit en marche vers l'étage des procureurs. Il arriva à la porte du bureau où une odeur de café ressortait et l'ouvrit avec grand fracas.

Carmen qui travaillait sur une affaire complexe avec le procureur Godot était dans son bureau pour étudier un dossier.
Elle s'y était rendu aux alentours de 19heures.
Il était à présent presque minuit.
Elle continuait de travailler sur le dossier.
Le bureau de Godot empestait le café. Elle s'étouffait à moitié en reniflant cette odeur imposante.
Il y avait encore une panne de courant dans le bâtiment des procureurs.
A force, Carmen ne s'en inquiétait plus et n'y faisait même plus attention.
Elle éclairait le dossier avec la lumière très blanche de son téléphone portable.
La fatigue l'ayant gagnée, elle alla ranger le dossier sur lequel elle travaillait depuis des heures.
Une affaire compliquée, en somme.

Elle retourna s'asseoir au bureau.
Quelques secondes après, son téléphone s'éteignit, la seule lumière capable d'éclairer quoique ce soit, en ce moment même.
Plus de batterie.
Elle soupira en attendant tranquillement que les agents remettent le courant.
C'était assez angoissant, plus une seule lumière à l'approche de minuit.

-Et mince... Je peux même pas travailler en paix...

Elle se prit la tête dans les mains et s'assoupit presque.
D'un coup, la porte s'ouvrit brutalement avec un bruit assourdissant.
Carmen se leva en sursaut, prit le revolver quelle avait dans la poche, et le pointa sur la silhouette qui se tenait devant elle.

-Q-Qui êtes vous!? Ne vous approchez pas ou je tire!

Même si cette phrase était un total mensonge.
Carmen avait une peur bleue des flashs.
Si elle tirait, elle tombait dans les pommes.
Rien que d'avoir une arme dans la main la faisait frissonner.
De plus, elle n'oserait jamais tuer qui que ce soit, même si elle craignait sa vie.

Laura était à l'entrée. Tout le monde semblait s'affolait. La tueuse était devant la seule porte de sortie, elle devait empecher les personnes de sortir. Pendant que le monde ne comprenait pas ce qui se passait et semblait agité, elle s'ennuyait a mourir ( c'est tellement banal)
Elle pensa au 10 000 euros promis. Elle avait discrètement la nuit dernière décharger toute les armes pour plus de sécurité, encore un ordre de V, même si elle était sur que tout le monde s'en sortirait sans cette maniaquerie.
(J'aimerais tellement être à l'intérieur, ça doit être tellement plus palpitant),
Elle pensa à l'argent et songea se qu'elle pouvait en faire.
A chaque fois qu'un officier de police passait, elle le tuait sans même qu'il ne s'en rende compte. Elle pouvit tuer tout le monde, sauf les procureurs, V voulait s'en charger lui même.

(quel routine ! C'est effrayant comme c'est ennuyeux !)
Laura bayait de temps en temps d'ennuie, ce qui étonna ses pauvres futur victimes. Après tout, que faisait cette ravissante jeune femme dans ce chao et pourquoi n'avait elle pas peur ?